Avec quatre jours fériés, dont trois possibilités de « ponts » durant la seule première quinzaine du mois, mai 2018 s’annonce comme un nouveau casse-tête pour les entreprises qui souhaitent assurer la continuité de leurs affaires dans cette dernière ligne droite pré-estivale.
Mai revient et, avec lui, son lot de jours chômés qui raccourcissent (ou allongent selon l’ordre des priorités) les délais de livraison dans les entreprises. Cette année, le mois du muguet est particulièrement généreux en « semaines à trous » puisque le 1er, traditionnellement dédié aux travailleurs, tombe un mardi, comme le 8, célébration de la victoire des Alliés en 1945. Dans les deux cas – heureuse concordance du calendrier – les salariés auront, s’ils le souhaitent, la possibilité de faire la jointure avec le dimanche qui précède en posant un congé opportun le lundi (ou un RTT).
Deux week-ends prolongés
Par cette opération, les personnes concernées s’offriront consécutivement deux week-ends prolongés de quatre jours de repos, d’abord entre le 28 avril et le 1er mai puis du 5 au 8. Mais la particularité de l’almanach 2018 tient au positionnement des Fêtes chrétiennes qui tombent deux semaines plus tôt par rapport à l’an dernier : le jeudi de l’Ascension arrive dès le 10, avec une nouvelle possibilité de pont le lendemain (vendredi 11) cumulable avec celle du 5-8 (en excluant le mercredi). La date du lundi de Pentecôte, redevenu férié en 2008, est aussi planifiée en mai (le 20) et non en juin comme l’an dernier.
Pour les entreprises qui souhaitent maintenir un flux d’activité durant cette période, la gestion de planning s’annonce assez compliquée. Comment composer avec les absences des uns et des autres et prévoir les relais nécessaires pour conserver un effectif minimal dans les bureaux ?
Anticiper les absences
Dans ces circonstances, la visibilité est le maître-mot à respecter : en incitant ses salariés à poser leurs congés très tôt dans l’intérêt du collectif, le dirigeant d’entreprise se donne les moyens d’anticiper les déficits de personnel à venir et, très en amont, de mettre en place des solutions de rechange.
A ce titre, les outils numériques ont leur rôle à jouer : l’agenda partagé permet aux salariés de connaître l’emploi du temps et les permanences éventuelles de chacun de leur collègue et, en cas d’impérieuse nécessité, de permuter un rendez-vous ou lui confier une mission qui ne peut pas être reportée sine die.
Pour passer sans encombre ces moments délicats et très ponctuels, l’organisation du travail doit être optimisée tout au long de l’année : le fonctionnement en binôme est une piste à privilégier afin d’assurer un passage de relais en douceur à l’instant T, lorsque surviennent des congés ou des absences imprévues.